Comenius

Une publication en collaboration avec Nathalie Couzon

Bien classé par les enquêtes PISA [1] pour la réussite des ses élèves, le Canada apparaît comme un modèle pour les pays qui envisagent une réforme de leurs systèmes éducatifs. C’est ainsi que cet état qui consacre 7,6% de son PIB à l'éducation (6,6% en France) a fait l’objet d’un récent rapport sénatorial [2]. Si on s'en tient aux résultats du Québec, les résultats sont encore meilleurs en mathématique. D'aucuns attribuent cette réussite à d'autres facteurs que le système éducatif lui-même. Le Québec bénéficie en effet d'une relative prospérité économique ainsi que d'un bon climat social et intergénérationnel [3]. L'importance du "décrochage scolaire" est également évoquée pour nuancer ces résultats. Ce serait ainsi toute une partie de la population en âge d'être scolarisée qui échapperait aux enquêtes. D'autres évoquent  les spécificités québécoises des modes de dénombrement, de l'usage des indicateurs et des enquêtes pour relativiser ce phénomène de décrochage. Il est donc difficile d'établir des liens directs entre une réforme initiée il y a quinze ans, implantée il y a 10 ans, et la réussite des jeunes Québécois aux tests internationaux...

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