02/10/2005
La classe de terrain comme démarche d'investigation scientifique
Le schéma ci-contre tente de décrire le travail du géologue de terrain en plaçant le modèle au cœur de l’investigation scientifique. Celui-ci constitue une première réponse au problème scientifique étudié. En ce sens, il contient les différentes hypothèses formulées. L’identification des différentes contraintes du modèle permet de formuler les conséquences vérifiables et de construire le protocole d’observation ou d’expérience. Les données recueillies sont sélectionnées en fonction de leur pertinence par rapport au modèle proposé et ce modèle constitue un cadre qui guide les observations réalisées. Le traitement que ces données subissent pour analyse tient compte du modèle que le chercheur évalue. Ces données sont confrontées au modèle qui peut ainsi être instancié, modifié ou complété. Son domaine de validité est précisé. Le problème peut alors être reformulé ou précisé.
La démarche d’investigation scientifique n’est donc pas linéaire. Il y a en permanence des allez et retours qui passent par l’utilisation d’un modèle. Ce dernier constitue un point d’appui à la démarche mise en œuvre et donne du sens au travail réalisé. Le modèle constitue également un pont entre registres théorique et empirique. Le travail d’investigation qui est conduit permet de faire le lien entre ces deux registres. La théorie est alors fondée sur des faits observés sur le terrain. Selon la phase d’investigation scientifique en jeu le travail conduit est plus ou moins proche d’une des deux pôles que constituent ces deux registres.
Il est donc possible d’envisager l’école de terrain, en tant que moment privilégié d’investigation scientifique, comme un ensemble d’activités centrées sur la manipulation d’un modèle : modèle dont les caractéristiques et contraintes imposent de rechercher certains types d’indices de terrain, modèle qui guide la sélection de ces indices et leur traitement, modèle confronté à ces indices et enfin modèle enrichi par le travail conduit. Ce travail de terrain peut donc être considéré comme une démarche de modélisation à part entière.
La démarche d’investigation scientifique n’est donc pas linéaire. Il y a en permanence des allez et retours qui passent par l’utilisation d’un modèle. Ce dernier constitue un point d’appui à la démarche mise en œuvre et donne du sens au travail réalisé. Le modèle constitue également un pont entre registres théorique et empirique. Le travail d’investigation qui est conduit permet de faire le lien entre ces deux registres. La théorie est alors fondée sur des faits observés sur le terrain. Selon la phase d’investigation scientifique en jeu le travail conduit est plus ou moins proche d’une des deux pôles que constituent ces deux registres.
Il est donc possible d’envisager l’école de terrain, en tant que moment privilégié d’investigation scientifique, comme un ensemble d’activités centrées sur la manipulation d’un modèle : modèle dont les caractéristiques et contraintes imposent de rechercher certains types d’indices de terrain, modèle qui guide la sélection de ces indices et leur traitement, modèle confronté à ces indices et enfin modèle enrichi par le travail conduit. Ce travail de terrain peut donc être considéré comme une démarche de modélisation à part entière.
21:30 Publié dans Ecole de terrain/Fieldwork | Lien permanent | Commentaires (0)
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